La plus limpide région
de Carlos Fuentes, Miguel Angel Asturias Gallimard, 1982, 540 p (Folio) On pourrait comparer cette uvre fougueuse et violemment lyrique à un puzzle gigantesque dont les pièces innombrables auraient été démontées, dispersées, puis à nouveau rassemblées en désordre. Si le centre même du livre - la pièce maîtresse du puzzle morcelée elle aussi - est situé à Mexico au cours de l'année 1951, les mille fragments qui viennent l'interrompre se jouent sur plusieurs plans où le temps et l'espace tour à tour se juxtaposent et se brisent. La bourgeoisie, le prolétariat, l'aristocratie se disputent successivement le pouvoir, les privilèges du luxe et de la mauvaise foi. Là où se jouaient autrefois l'héroïsme et le goût du sacrifice, triomphent aujourd'hui l'égoïsme, l'abjection, et la passion d'opprimer chez ses héros les plus purs.D'étranges figures humaines (prostituées et princesses, écrivains et actrices, politiciens, industriels et chauffeurs de taxi) tracent, à travers ce fourmillant tableau, des trajets qui, malgré une succession de ruptures ininterrompues, construisent petit à petit, avec un admirable sens de la mémoire et de l'observation, l'architecture du Mexique contemporain et de la société encore informe qui le compose. |
Fuentes Carlos, Asturias Miguel Angel.
La plus limpide région.
Gallimard, 1982, 540 p.
(Folio).
Titre : | La plus limpide région |
Auteurs : | Carlos Fuentes, Auteur ; Miguel Angel Asturias, Préfacier, etc. ; Robert Marrast, Traducteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Gallimard, 1982 |
Collection : | Folio |
ISBN/ISSN : | 978-2-07-037371-0 |
Format : | 540 p |
Langues: | Français |
Résumé : | On pourrait comparer cette uvre fougueuse et violemment lyrique à un puzzle gigantesque dont les pièces innombrables auraient été démontées, dispersées, puis à nouveau rassemblées en désordre. Si le centre même du livre - la pièce maîtresse du puzzle morcelée elle aussi - est situé à Mexico au cours de l'année 1951, les mille fragments qui viennent l'interrompre se jouent sur plusieurs plans où le temps et l'espace tour à tour se juxtaposent et se brisent. La bourgeoisie, le prolétariat, l'aristocratie se disputent successivement le pouvoir, les privilèges du luxe et de la mauvaise foi. Là où se jouaient autrefois l'héroïsme et le goût du sacrifice, triomphent aujourd'hui l'égoïsme, l'abjection, et la passion d'opprimer chez ses héros les plus purs.D'étranges figures humaines (prostituées et princesses, écrivains et actrices, politiciens, industriels et chauffeurs de taxi) tracent, à travers ce fourmillant tableau, des trajets qui, malgré une succession de ruptures ininterrompues, construisent petit à petit, avec un admirable sens de la mémoire et de l'observation, l'architecture du Mexique contemporain et de la société encore informe qui le compose. |
Note de contenu : |
L'écrivain mexicain, Carlos Fuentes, souvent cité comme potentiel Prix Nobel de littérature, avait obtenu en 1987 le prix Cervantès pour lensemble de son uvre, considéré comme la distinction la plus prestigieuse au monde pour la langue espagnole.
Miguel Angel Asturias, romancier et diplomate, docteur en droit, né en 1899 au Guatemala, a vécu successivement à Paris, au Mexique et en Argentine. De nouveau en France en 1962, il devient ambassadeur du Guatemala à partir de 1966 et reçoit, un an plus tard, le prix Nobel de Littérature. Il est mort à Madrid le 9 juin 1974. |
Nature du document : | fiction |
genre : | roman |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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R FUE | fiction | CDI | 016563 | Disponible |