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Edvard Munch : amour, jalousie, mort et tristesse
Sirrocco, 2005, 80 p. : ill. Edvard Munch (1863-1944) est né en Norvège, au nord d'Oslo. Sa production représente la contribution inattendue de la Norvège à l'épanouissement de la peinture et de la gravure au XXè siècle. Le 8 novembre 1880, Munch note dans son journal : «Je suis maintenant décidé à devenir peintre». Il appartient à la première génération d'artiste norvégiens formés dans leur pays et non en Allemagne ou en France. 1885 : première visite à Paris. Il peint l'Enfant malade et des tableaux naturalistes. En 1889-92, muni d'une bourse d'Etat, il fait plusieurs séjours en France et se familiarise avec Gauguin, Lautrec, les Impressionnistes. Munch entreprend à partir de 1892 une série de tableaux qu'il présentera en 1902 sous le titre de Frise de la vie, proche, par sa culture, de la philosophie de Schopenhauer, mais surtout de Nietzsche, dont le pessimisme radical a profondément influencé les avant-gardes intellectuelles. Cette série comprend : la Voix (1893) Cendres (1894), le Cri (1893), Anxiété (1894). Ses tableaux symboliques traduisent ses obsessions : l'amour, la mort, la douleur. Il y réalise la synthèse de ses intentions et de ses hantises. «Cette frise est conçue comme une suite de tableaux de même nature qui, formant un tout, donneront une image de la vie. L'interminable ligne du rivage, derrière laquelle écume la mer éternellement mouvante, parcourt la frise de bout en bout ; sous les arbres respire la vie multiple avec ses peines et ses joies. La frise est ressentie comme un poème de la vie, de l'amour et de la mort.» Il ajoute «Les peintres doivent peindre des hommes qui respirent, s'émeuvent et s'aiment. » |
Edvard Munch : amour, jalousie, mort et tristesse.
Sirrocco, 2005, 80 p. : ill.
Titre : | Edvard Munch : amour, jalousie, mort et tristesse |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Sirrocco, 2005 |
Format : | 80 p. : ill. |
Note générale : |
Biographie |
Descripteurs : | peintre / peinture |
Mots-clés: | symbolisme |
Résumé : |
Edvard Munch (1863-1944) est né en Norvège, au nord d'Oslo. Sa production représente la contribution inattendue de la Norvège à l'épanouissement de la peinture et de la gravure au XXè siècle. Le 8 novembre 1880, Munch note dans son journal : «Je suis maintenant décidé à devenir peintre». Il appartient à la première génération d'artiste norvégiens formés dans leur pays et non en Allemagne ou en France. 1885 : première visite à Paris. Il peint l'Enfant malade et des tableaux naturalistes. En 1889-92, muni d'une bourse d'Etat, il fait plusieurs séjours en France et se familiarise avec Gauguin, Lautrec, les Impressionnistes. Munch entreprend à partir de 1892 une série de tableaux qu'il présentera en 1902 sous le titre de Frise de la vie, proche, par sa culture, de la philosophie de Schopenhauer, mais surtout de Nietzsche, dont le pessimisme radical a profondément influencé les avant-gardes intellectuelles. Cette série comprend : la Voix (1893) Cendres (1894), le Cri (1893), Anxiété (1894). Ses tableaux symboliques traduisent ses obsessions : l'amour, la mort, la douleur. Il y réalise la synthèse de ses intentions et de ses hantises. «Cette frise est conçue comme une suite de tableaux de même nature qui, formant un tout, donneront une image de la vie. L'interminable ligne du rivage, derrière laquelle écume la mer éternellement mouvante, parcourt la frise de bout en bout ; sous les arbres respire la vie multiple avec ses peines et ses joies. La frise est ressentie comme un poème de la vie, de l'amour et de la mort.» Il ajoute «Les peintres doivent peindre des hommes qui respirent, s'émeuvent et s'aiment. » |
Nature du document : | documentaire |
Discipline : | Arts |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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75 MUN | documentaire | CDI | 009408 | Disponible |