Un papa de sang
de Jean Hatzfeld Gallimard, 2015, 250 p. Rwanda, 2014. Vingt ans après le génocide des Tutsis, l'auteur met en scène la jeune génération, les enfants des victimes et de leurs bourreaux, pour comprendre les nouvelles relations qui se construisent entre les deux communautés, les rapprochements et les fossés. Jean Hatzfeld revient sur les collines de Nyamata, au bord de ses marais, vingt ans après le génocide. Il donne la parole ici non plus aux tueurs et aux rescapés dont les récits peuplaient ses précédents livres, mais à leurs enfants. Ils n'ont pas connu les machettes, mais ont grandi dans leur souvenir. Ils s'appellent Idelphonse, Fabiola, Immaculée, Fabrice, sont lycéens, couturiers ou agriculteurs. Ils partagent le génocide en héritage, mais pas du tout la même histoire familiale. Dans ces familles décimées, certains ont grandi dans le silence et le mensonge, ont affronté les crachats sur le chemin de l'école, d'autres ont été confrontés aux troubles de comportement de leurs parents, à la houe sur une parcelle aride dès l'adolescence. Ils dansent ensemble, fréquentent les mêmes cafés internet mais ne parviennent jamais à parler des fantômes qui ont hanté leur enfance. Leurs récits à la première personne, au phrasé et au vocabulaire métaphorique si particuliers, se mêlent aux chroniques de la vie de tous les jours sur les parcelles ou dans la grande rue. |
Hatzfeld Jean.
Un papa de sang.
Gallimard, 2015, 250 p.
Titre : | Un papa de sang |
Auteurs : | Jean Hatzfeld, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Gallimard, 2015 |
ISBN/ISSN : | 978-2-07-010679-0 |
Format : | 250 p. |
Note générale : | Sélection Prix Goncourt 2015 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Rwanda, 2014. Vingt ans après le génocide des Tutsis, l'auteur met en scène la jeune génération, les enfants des victimes et de leurs bourreaux, pour comprendre les nouvelles relations qui se construisent entre les deux communautés, les rapprochements et les fossés.
Jean Hatzfeld revient sur les collines de Nyamata, au bord de ses marais, vingt ans après le génocide. Il donne la parole ici non plus aux tueurs et aux rescapés dont les récits peuplaient ses précédents livres, mais à leurs enfants. Ils n'ont pas connu les machettes, mais ont grandi dans leur souvenir. Ils s'appellent Idelphonse, Fabiola, Immaculée, Fabrice, sont lycéens, couturiers ou agriculteurs. Ils partagent le génocide en héritage, mais pas du tout la même histoire familiale. Dans ces familles décimées, certains ont grandi dans le silence et le mensonge, ont affronté les crachats sur le chemin de l'école, d'autres ont été confrontés aux troubles de comportement de leurs parents, à la houe sur une parcelle aride dès l'adolescence. Ils dansent ensemble, fréquentent les mêmes cafés internet mais ne parviennent jamais à parler des fantômes qui ont hanté leur enfance. Leurs récits à la première personne, au phrasé et au vocabulaire métaphorique si particuliers, se mêlent aux chroniques de la vie de tous les jours sur les parcelles ou dans la grande rue. |
Thème de fiction : | guerre |
Nature du document : | fiction |
genre : | roman |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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R HAT | fiction | CDI | 021806 | Disponible |