Des principes de l'économie politique et de l'impôt
de David Ricardo GF Flammarion, 1992, 485 p. Karl Marx disait de l'économie de Ricardo qu'elle était une "science froide et dure". En effet, entreprendre la lecture des "Principes de l'Economie Politique" de l'économiste anglais n'est pas chose facile. Ses propos sont techniques et Ricardo ne s'attarde pas sur des considérations philosophiques ou sociales comme pourrait le faire Smith ou Marx, qui auraient pu pourtant alléger le texte. Toutefois, la lecture de Ricardo présente de nombreux intérêts : théorie de la valeur principalement mais aussi sur le commerce extérieur, les salaires et l'impôt. Enfin, elle permet de mettre en relief les points de désaccords entre Ricardo et d'autres économistes comme Say et Smith que l'histoire de la pensée économique a tendance à placer dans la même catégorie ("Les Classiques") en omettant de préciser leur singularité respective. La théorie du salaire de Ricardo : " le salaire dans un pays donné est le montant qui permet au salarié d'acquérir les biens nécessaires à la reproduction de sa force de travail ", permet d'expliquer pourquoi les mangues se vendent 20 le kilo en France et un euro au muang Thai. c'est donc le salaire qui détermine les prix et fait fonctionner le système économique. La théorie de la répartition de Ricardo est TOUJOURS d'actualité. En 1820, c'était la propriété des terres agricoles qui faisait la richesse ; maintenant c'est une autre propriété foncière, celles des locaux commerciaux qui joue le même rôle ; les centre villes sont désertés par les petits commerces ne pouvant régler le loyer. c'est cette rente qui risque de supprimer les profits et raboter les salaires puis provoquer le chaos ou une nouvelle métamorphose. Il est regrettable que notre époque ne génère plus aucun économiste digne de ce nom ; les disciples de Walras sont des plaisantins manipulant des équations aussi vides qu'eux , ceux de Keynes, intéressent uniquement les paniers percés. Les économistes sont tous descendant des médecins de Molière ; aussi pompeux ,diplômés , et inefficaces que leurs ancêtres. Les économistes font rire ; qui peut bien prendre au sérieux des gens, dont même le prix Nobel gagne moins de 6000 par mois ? |
Ricardo David.
Des principes de l'économie politique et de l'impôt.
GF Flammarion, 1992, 485 p.
Titre : | Des principes de l'économie politique et de l'impôt |
Auteurs : | David Ricardo, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | GF Flammarion, 1992 |
ISBN/ISSN : | 978-2-08-070663-8 |
Format : | 485 p. |
Langues: | Français |
Descripteurs : | bien foncier / centre commercial / division du travail / économie / économie capitaliste / organisation du travail / politique / richesse / salaire / salaire minimum / travail |
Résumé : |
Karl Marx disait de l'économie de Ricardo qu'elle était une "science froide et dure". En effet, entreprendre la lecture des "Principes de l'Economie Politique" de l'économiste anglais n'est pas chose facile. Ses propos sont techniques et Ricardo ne s'attarde pas sur des considérations philosophiques ou sociales comme pourrait le faire Smith ou Marx, qui auraient pu pourtant alléger le texte. Toutefois, la lecture de Ricardo présente de nombreux intérêts : théorie de la valeur principalement mais aussi sur le commerce extérieur, les salaires et l'impôt. Enfin, elle permet de mettre en relief les points de désaccords entre Ricardo et d'autres économistes comme Say et Smith que l'histoire de la pensée économique a tendance à placer dans la même catégorie ("Les Classiques") en omettant de préciser leur singularité respective.
La théorie du salaire de Ricardo : " le salaire dans un pays donné est le montant qui permet au salarié d'acquérir les biens nécessaires à la reproduction de sa force de travail ", permet d'expliquer pourquoi les mangues se vendent 20 le kilo en France et un euro au muang Thai. c'est donc le salaire qui détermine les prix et fait fonctionner le système économique. La théorie de la répartition de Ricardo est TOUJOURS d'actualité. En 1820, c'était la propriété des terres agricoles qui faisait la richesse ; maintenant c'est une autre propriété foncière, celles des locaux commerciaux qui joue le même rôle ; les centre villes sont désertés par les petits commerces ne pouvant régler le loyer. c'est cette rente qui risque de supprimer les profits et raboter les salaires puis provoquer le chaos ou une nouvelle métamorphose. Il est regrettable que notre époque ne génère plus aucun économiste digne de ce nom ; les disciples de Walras sont des plaisantins manipulant des équations aussi vides qu'eux , ceux de Keynes, intéressent uniquement les paniers percés. Les économistes sont tous descendant des médecins de Molière ; aussi pompeux ,diplômés , et inefficaces que leurs ancêtres. Les économistes font rire ; qui peut bien prendre au sérieux des gens, dont même le prix Nobel gagne moins de 6000 par mois ? |
Nature du document : | documentaire |
genre : | Documentaire |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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330 RIC | documentaire | CDI | 022412 | Disponible |