France-Chine : quand deux mondes se rencontrent
de Muriel Détrie Gallimard, 2004, 127 p. ill. (Découvertes Gallimard) Pékin, 1687 : les premiers missionnaires jésuites envoyés par Louis XIV arrivent à la cour de l'empereur Kangxi. De ces contacts naissent tout à la fois une curiosité intellectuelle réciproque et des échanges artistiques féconds. L'impérialisme du XIXè siècle change la donne : tandis que des enclaves françaises se créent au coeur des villes chinoises, à Shangaï notamment, des violences, tel le sac du palais d'Eté en 1860, ruinent tout dialogue culturel. Avec les mouvements réformistes chinois du début du XXè siècle apparaît l'image d'une France mère de la révolution, "patrie du droit et de la justice" qui, en accueillant ouvriers et étudiants, les initie à la lutte politique. Une influence qui trouvera sa réciproque dans l'adhésion des "maoïstes" français à La Révolution culturelle. Aujourd'hui, à la faveur de la Chine, de nouvelles formes de relations s'inventent : partenariats, métissages, chassés-croisés, qui témoignent d'une fascination mutuelle durable. |
Détrie Muriel.
France-Chine : quand deux mondes se rencontrent.
Gallimard, 2004, 127 p. ill.
(Découvertes Gallimard).
Titre : | France-Chine : quand deux mondes se rencontrent |
Auteurs : | Muriel Détrie, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Gallimard, 2004 |
Collection : | Découvertes Gallimard |
Format : | 127 p. ill. |
Descripteurs : | art / Chine / Chine ancienne / France / guerre / religion / Révolution culturelle chinoise : 1966 / science |
Résumé : |
Pékin, 1687 : les premiers missionnaires jésuites envoyés par Louis XIV arrivent à la cour de l'empereur Kangxi. De ces contacts naissent tout à la fois une curiosité intellectuelle réciproque et des échanges artistiques féconds. L'impérialisme du XIXè siècle change la donne : tandis que des enclaves françaises se créent au coeur des villes chinoises, à Shangaï notamment, des violences, tel le sac du palais d'Eté en 1860, ruinent tout dialogue culturel. Avec les mouvements réformistes chinois du début du XXè siècle apparaît l'image d'une France mère de la révolution, "patrie du droit et de la justice" qui, en accueillant ouvriers et étudiants, les initie à la lutte politique. Une influence qui trouvera sa réciproque dans l'adhésion des "maoïstes" français à La Révolution culturelle. Aujourd'hui, à la faveur de la Chine, de nouvelles formes de relations s'inventent : partenariats, métissages, chassés-croisés, qui témoignent d'une fascination mutuelle durable. |
Nature du document : | documentaire |
Discipline : | Histoire |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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95 DET | documentaire | CDI | 009002 | Disponible |