Tsunami : revivre
de Caroline Mangez, Caroline Fontaine, Claudine Vernier-Palliez In Paris Match, 2904 (janvier 13 2005), p. 48-69 Trois semaines après le tsunami, les pays blessés de l'Océan Indien commencent à peine à se relever. En protégeant les enfants et en soignant les survivants, c'est un monde qu'il faut reconstruire. Pour les musulmans de Meulaboh, cette mosquée debout au milieu des ruines est signe que Dieu ne les a pas tout à fait abandonnés. les sceptiques expliquent qu'elle était le seul bâtiment correctement construit du quartier. La presqu'île de Meulaboh est rasée ; 40 % de la population de ce port de pêche de 40 000 habitants est portée manquante. Dans la région nord de l'Indonésie, les vagues ont fait plus de 82 000 morts, c'est presque la moitié des victimes du tsunami. Il n'est plus question de pêcher à Meulaboh, pas seulement parce que les âmes des morts sans sépulture effraient la population, mais aussi aprce que tous les bateaux ont été réquisitionnés pour décharger les gros porteurs qui, au large, assurent le ravitaillement. Il n'est plus question non plus de faire la guerre. Hier, les soldats indonésiens faisaient peur. Aujourd'hui, on les appelle à l'aide. Ils sont là pour déblayer les cadavres. |
Mangez Caroline, Fontaine Caroline, Vernier-Palliez Claudine.
« Tsunami : revivre »
in Paris Match, 2904 (janvier 13 2005), p. 48-69.
Titre : | Tsunami : revivre (2005) |
Auteurs : | Caroline Mangez, Auteur ; Caroline Fontaine, Auteur ; Claudine Vernier-Palliez, Auteur ; Patrick Aventurier, Photographe ; Patrick Bruchet, Photographe ; Enrico Dagnino, Photographe |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Paris Match (2904, janvier 13 2005) |
Article : | p. 48-69 |
Descripteurs : | Asie / France / Indonésie / raz-de-marée / risque naturel / séisme / Sri Lanka / Sumatra / Thaïlande |
Mots-clés: | tsunami |
Résumé : |
Trois semaines après le tsunami, les pays blessés de l'Océan Indien commencent à peine à se relever. En protégeant les enfants et en soignant les survivants, c'est un monde qu'il faut reconstruire. Pour les musulmans de Meulaboh, cette mosquée debout au milieu des ruines est signe que Dieu ne les a pas tout à fait abandonnés. les sceptiques expliquent qu'elle était le seul bâtiment correctement construit du quartier. La presqu'île de Meulaboh est rasée ; 40 % de la population de ce port de pêche de 40 000 habitants est portée manquante. Dans la région nord de l'Indonésie, les vagues ont fait plus de 82 000 morts, c'est presque la moitié des victimes du tsunami. Il n'est plus question de pêcher à Meulaboh, pas seulement parce que les âmes des morts sans sépulture effraient la population, mais aussi aprce que tous les bateaux ont été réquisitionnés pour décharger les gros porteurs qui, au large, assurent le ravitaillement. Il n'est plus question non plus de faire la guerre. Hier, les soldats indonésiens faisaient peur. Aujourd'hui, on les appelle à l'aide. Ils sont là pour déblayer les cadavres. |
Nature du document : | documentaire |