|
Amours fragiles, 3. Maria
de Jean-Michel Beuriot, Philippe Richelle
Casterman, 2007, 56 p.
1943. Malgré son piètre patriotisme, Martin a été rapatrié en Allemagne, pour servir la Wehrmacht. Il est désormais lieutenant, affecté à un poste administratif dans le sud-est de la France. Il voit souvent Katarina, son amie juive, toujours compagne de l’avocat Xavier Gance, avec qui il partage une profonde aversion pour l’idéologie nazi. Contraint de retourner en Allemagne pour y enterrer son père, Martin découvre que la situation s'y est considérablement tendue. Il ignore toujours qu’il est le père d'Alicia, la fille de Maria, qui ne l'a pas revu depuis ce douloureux mois de septembre 1939, quand ils furent expulsés de France. Elle est maintenant secrétaire en Rhénanie, près de Coblence, au service du docteur Bruhl, veuf récent. Comme partout dans le pays, le régime nazi, de plus en plus paranoïaque et totalitaire, fait peser une pression considérable sur toutes les consciences, poussant à la suspicion et à la délation. A la menuiserie où travaille Otto Bruhl, fils du docteur, un employé licencié dénonce son patron pour manque de patriotisme. Au procès, il est condamné à de la prison. Otto prend la direction de l’usine. Mais la nuit, dans le plus grand secret, il fabrique et diffuse de la propagande anti nazie. Avec l'aide de Maria...
|
