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Nous arrêtons le soleil
de Françoise Bouillot
Seuil, 2002, 439 p.
À l'été 1987, la Perestroïka est en marche dans la patrie du socialisme mais le mur de Berlin n'est pas encore tombé. À Karlovy-Vary, ex-Karlsbad, un festival de cinéma réunit des Tchèques, des Russes, des Français, un étrange Américain. Ils appartiennent à la dernière génération communiste qui a pu croire à l'avènement d'un monde à jamais nouveau. Révoltés contre le système au risque de leur vie, dissidents, apparatchiks cyniques, militants torturés par le remords mais aussi par la nostalgie de leurs espérances, ils se reconnaissent, se confient les uns aux autres, se manipulent. Alice Ferrier, esprit libre et rageur, est la figure centrale du roman. Il y a longtemps qu'elle n'est plus communiste. Mais sa vraie famille, depuis l'enfance, a été une cellule du Parti. Elle sait. Elle en est. Elle ne cessera jamais d'en être. (Mot de l'éditeur)
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