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La Machine à tuer
de Colette Berthès
Arènes, 2000, 257 p.
Odell Barnes n'aurait jamais dû mourir. Petit délinquant d'un ghetto du Texas, on l'avait accusé de meurtre. Il se disait innocent. Une enquête truquée l'a expédié dans le couloir de la mort. J'ai rencontré Odell par hasard, au détour d'une petite annonce relevée par ma fille : condamné à mort cherche correspondants français. Nous sommes devenus amis comme ça, liés par un simple fil de mots. Mais ça ne suffisait pas. Odell m'a demandé de devenir la présidente de son comité de soutien, Lutte pour la Justice. Entourée de milliers d'anonymes, je me suis battue pour financer la contre-enquête que la justice texane lui refusait. Nous avons apporté les preuves de son innocence. C'était un grain de sable dans la machine à tuer.
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