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Plupart du temps : 1915-1922
de Pierre Reverdy Ed. complète. Gallimard, 1989, 403 p. (Collection Poésie (Paris. 1966) ; 230) «Le poème de Pierre Reverdy, sous cette apparente mouvance, à laquelle la disposition typographique et la diction hachée concourent, devient une sorte de piège immobile. Voire : une bouche disposée à recevoir le langage, un creux tourné vers ce qui pourrait l'emplir, une trace guettant qui ou quoi serait capable de l'assumer. Il y a là, répétée sans cesse et c'est peut-être cela, cette attente, que le poète lui-même nommait la monotonie de ses pièces , non pas une quête, mais une disposition passive prête à se refermer, à épouser, à prendre. Reverdy est lui-même une façon d'appel muet, un effort gigantesque du silence vers la parole : sa rapidité, c'est le moment où la flèche est immobile au centre de l'arc bandé. C'est un veilleur inlassable. La citadelle est délabrée. La ville désertée croule sous l'hiver.» Hubert Juin. |
Reverdy Pierre.
Plupart du temps : 1915-1922.
Gallimard, 1989, 403 p.
(Collection Poésie (Paris. 1966)).
| Titre : | Plupart du temps : 1915-1922 |
| Auteurs : | Pierre Reverdy, Auteur ; Hubert Juin, Préfacier, etc. |
| Type de document : | texte imprimé |
| Mention d'édition : | Ed. complète |
| Editeur : | Gallimard, 1989 |
| Collection : | Collection Poésie (Paris. 1966), ISSN 0768-0368, num. 230 |
| ISBN/ISSN : | 2-07-032532-6 |
| Format : | 403 p. / couv. ill. en coul. / 18 cm |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | 841.91 |
| Résumé : |
«Le poème de Pierre Reverdy, sous cette apparente mouvance, à laquelle la disposition typographique et la diction hachée concourent, devient une sorte de piège immobile. Voire : une bouche disposée à recevoir le langage, un creux tourné vers ce qui pourrait l'emplir, une trace guettant qui ou quoi serait capable de l'assumer. Il y a là, répétée sans cesse et c'est peut-être cela, cette attente, que le poète lui-même nommait la monotonie de ses pièces , non pas une quête, mais une disposition passive prête à se refermer, à épouser, à prendre. Reverdy est lui-même une façon d'appel muet, un effort gigantesque du silence vers la parole : sa rapidité, c'est le moment où la flèche est immobile au centre de l'arc bandé. C'est un veilleur inlassable. La citadelle est délabrée. La ville désertée croule sous l'hiver.»
Hubert Juin. |
| Nature du document : | fiction |
| genre : | poésie |



