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Accor, Total... ces groupes français liés à la junte birmane
de Julien Bouissou, Bruno Philip
In Le Monde (Paris. 1944), 23686 (04/03/2021), p.17
Enquête sur la situation des groupes français en Birmanie : l'exemple de l'accord du groupe hôtelier Accor avec le conglomérat Max Myanmar Group proche de l'armée birmane ; les causes des accusations portées contre Max Myanmar Group par les experts indépendants de l'ONU en 2019 ; le contexte des investissements des groupes français en Birmanie depuis l'ouverture de l'économie à partir de 2011 ; l'inquiétude de l'ONG Justice for Myanmar sur le financement du régime militaire birman par les investisseurs étrangers ; la question de la vente de systèmes d'identification biométrique au gouvernement birman ; le projet de barrage hydraulique Shweli 3 initié par EDF en question ; les arguments de Canal+ sur la diffusion de la chaîne de la télévision d'Etat Myanmar Radio and Television (MRTV) ; la question du soutien de certaines entreprises françaises aux hauts gradés birmans ; les arguments de Sophie Brondel, de l'association Info Birmanie, sur les sanctions prises par les pays occidentaux ; l'explication de Guy Lubeigt, spécialiste de la Birmanie au sujet du rôle de l'armée pour l'obtention des autorisations et des licences dans différents secteurs d'activité ; le montant des dividendes distribués par le conglomérat MEHL entre 1990 et 2001 ; les explications de Htwe Htwe Thein, professeur d'université au sujet du lien entre la question économique et le coup d'Etat ; les raisons de l'inquiétude de l'armée birmane face aux réformes sur la transparence dans le milieu des affaires prônées par la Ligue nationale pour la démocratie (LND) ; l'attitude de certaines entreprises étrangères depuis la persécution des Rohingya en 2017.
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