| Titre : | Une autre ère géopolitique : comment la guerre en Ukraine redessine l'ordre du monde (2022) |
| Auteurs : | Alain Léauthier, Auteur ; Stéphane Aubouard, Auteur |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Marianne (1303, 03/03/2022) |
| Article : | p. 24-38 |
| Langues: | Français |
| Descripteurs : | assistance militaire / combattant volontaire / Europe / gaz naturel / géopolitique / guerre / inflation / invasion / OTAN / politique de défense / propagande politique / relations internationales / résistance : politique / Russie / Ukraine |
| Résumé : |
Bien malin celui qui saura prédire les répercussions planétaires de l'invasion de l'Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine. Quelques tendances, cependant : Etats-Unis et Chine devrait voir leur hégémonie mondiale se renforcer, tandis que l'Otan pourrait recouvrer une certaine autorité. Quant à l'Europe, ses réponses en termes de sanctions financières et d'aide militaire ont été plus coordonnées que prévu.
Poutine, prometteur (malgré lui)d'un début d'Europe de la défense. Pour la première fois de son histoire l'UE a débloqué 450 millions d'Euros pour une assistance militaire à un pays voisin. Une autre ère économique et énergétique : un petit goût de 1973. le choc gazier actuel est-il comparable au choc pétrolier des années 1970 comme le dit Bruno Le Maire ? Oui, en partie, quant à l'inflation et aux risques de pénurie. Mais cette crise pourrait surtout amener à davantage d'indépendance économique. A la gare centrale de Kiev, porte sur le paradis... et l'enfer. la principale gare ferroviaire de la capitale reste, pour l'instant, le passage le plus sûr pour fuir ou rejoindre la métropole bombardée. Par train, des familles partent pour la Pologne et des volontaire arrivent pour défendre leur pays. A Kiev, la ruée des volontaires vers les bureaux de conscription. Depuis le début des hostilités, des dizaines de femmes et d'hommes se rendent à Kiev pour pouvoir participer à l'effort de guerre. "Marianne" a pu se rendre dans l'un des bureaux de recrutement très discrets d'une résistance ukrainienne qui ne cesse de grandir. Mauvaise langue ? "Russophobie" qu'il disait ! Vladimir Poutine en a fait un de ses outils de propagande pour justifier l'invasion de l'Ukraine. Pourtant, pas de trace du moindre "génocide" des russophones. On peut même parler russe et ne pas être franchement poutinophile. Explications. Soutien au peuple ukrainien : à gauche, le pays des bisounours. Au gré des événements, les différentes familles de gauche hésitent entre vision occidentaliste, humanisme teinté de tiers-mondiste et réalisme plus ou moins tempéré. Comment s'y retrouver ? A droite, les poutinophiles à revers. Zélateurs du président russe, Eric Zemmour et Marine Le Pen ont dû amender leurs positions. Valérie Pécresse entend se saisir de ce tête-à-queue pour reprendre l'avantage. |
| Nature du document : | documentaire |
| genre : | Article de périodique |
Exemplaires (1)
| Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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| Archives | périodique | CDI | 036368 | Disponible |