Monsieur le Président : l'école est le seul sujet !
de Natacha Polony, Marie Estelle Pech In Marianne, 1318 (16/06/2022), p. 8-23 Niveau des élèves en baisse, pénurie d'enseignants, atteinte à la laïcité... il faut se porter au chevet de l'Education nationale. Parce que c'est sur les bancs de l'école qu'on peut espérer former des citoyens éclairés dotés d'une culture commune propre à cimenter une nation. Aie, aïe, aïe ! Les 4 épreuves de Pap Ndiay. Le nouveau ministre entre en fonction dans une école en crise. Niveau des élève sen baisse, difficultés de recrutement des enseignants, cours inexistants en juin, rien ne va plus. Mais tout n'est pas perdu. Quelques pistes : 1. Faire remonter le niveau 2. Revaloriser le métier d'enseignant 3. Allier égalité et efficacité 4. Travailler aussi en juin. Pour les profs, une formation "déformante". Manque de pratique, formateurs déconnectés, idéologie pédagogiste, surcharge de travail... Les aspirants et jeunes professeurs ne se sentent pas suffisamment armés par les instituts de formation des enseignants. Des "deuxième carrière" en renfort. Bien que la profession souffre d'un faible attrait, elle parvient tout de même à susciter l'intérêt d'un certain ombre de néo-enseignants en deuxième carrière, le plu souvent des femmes venues du secteur privé. La tentation de la fuite... vers le privé. "So long, Marianne..." Epuisés et dépités par le manque de moyens et de soutien, des professeurs font le choix de rejoindre les rangs du privé. Avec certains avantages, jugent-ils : la possibilité de choisir son établissement et des classes plus "faciles". Parents-profs : des relations pourries par la pandémie. la crise sanitaire a généré une multiplication des troubles de l'anxiété chez les élèves. mais aussi chez les parents. Ce qui a encore un peu plus dégradé les interactions avec le corps enseignant. jean-Paul Brighelli : "Pourquoi nos élites changeraient-elles un système bénéficiant aux plus défavorisés ?" Dans "la Fabrique du crétin. Vers l'apocalypse scolaire", l'agrégé de lettres modernes décrit la "déroute" du système scolaire français et s'inquiète d'une école qui, à défaut de former des citoyens, fait des élèves de simples consommateurs. |
Polony Natacha, Pech Marie Estelle.
« Monsieur le Président : l'école est le seul sujet ! »
in Marianne, 1318 (16/06/2022), p. 8-23.
Titre : | Monsieur le Président : l'école est le seul sujet ! (2022) |
Auteurs : | Natacha Polony, Auteur ; Marie Estelle Pech, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Marianne (1318, 16/06/2022) |
Article : | p. 8-23 |
Langues: | Français |
Descripteurs : | école / éducation nationale / élève / élève en difficulté / enseignant / enseignant du primaire / enseignant du secondaire / enseignement / enseignement privé / France / relation parent-enseignant |
Résumé : |
Niveau des élèves en baisse, pénurie d'enseignants, atteinte à la laïcité... il faut se porter au chevet de l'Education nationale. Parce que c'est sur les bancs de l'école qu'on peut espérer former des citoyens éclairés dotés d'une culture commune propre à cimenter une nation.
Aie, aïe, aïe ! Les 4 épreuves de Pap Ndiay. Le nouveau ministre entre en fonction dans une école en crise. Niveau des élève sen baisse, difficultés de recrutement des enseignants, cours inexistants en juin, rien ne va plus. Mais tout n'est pas perdu. Quelques pistes : 1. Faire remonter le niveau 2. Revaloriser le métier d'enseignant 3. Allier égalité et efficacité 4. Travailler aussi en juin. Pour les profs, une formation "déformante". Manque de pratique, formateurs déconnectés, idéologie pédagogiste, surcharge de travail... Les aspirants et jeunes professeurs ne se sentent pas suffisamment armés par les instituts de formation des enseignants. Des "deuxième carrière" en renfort. Bien que la profession souffre d'un faible attrait, elle parvient tout de même à susciter l'intérêt d'un certain ombre de néo-enseignants en deuxième carrière, le plu souvent des femmes venues du secteur privé. La tentation de la fuite... vers le privé. "So long, Marianne..." Epuisés et dépités par le manque de moyens et de soutien, des professeurs font le choix de rejoindre les rangs du privé. Avec certains avantages, jugent-ils : la possibilité de choisir son établissement et des classes plus "faciles". Parents-profs : des relations pourries par la pandémie. la crise sanitaire a généré une multiplication des troubles de l'anxiété chez les élèves. mais aussi chez les parents. Ce qui a encore un peu plus dégradé les interactions avec le corps enseignant. jean-Paul Brighelli : "Pourquoi nos élites changeraient-elles un système bénéficiant aux plus défavorisés ?" Dans "la Fabrique du crétin. Vers l'apocalypse scolaire", l'agrégé de lettres modernes décrit la "déroute" du système scolaire français et s'inquiète d'une école qui, à défaut de former des citoyens, fait des élèves de simples consommateurs. |
Nature du document : | documentaire |
genre : | Article de périodique |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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Archives | périodique | CDI | 036829 | Disponible |