Écrire le corps : de l'Antiquité à nos jours
de Emmanuelle Hénin Citadelles & Mazenod, 2022, 495 p. Consubstantiel à l'existence, le corps l'est aussi à la littérature et à l'art dont il est à la fois émetteur, objet et destinataire. Beau, laid ou insaisissable, le corps n'échappe pas au passage du temps et aux inflexions ou déploiements des émotions. En plus de sa singularité propre, il appartient à un environnement social, politique et historique qui le construit, le façonne, l'élève ou le détruit. "Il n'y a que des corps ... il n'y a pas de corps", écrivait Voltaire. Dans nos sociétés individualistes, le corps est scruté de la médecine au sport, de la mode à la chirurgie esthétique, du body-building au body-art. Il définit l'identité de chacun, tout en constituant un enjeu social et politique majeur. Mais, cet "avènement du corps" se double paradoxalement d'un "adieu au corps", car "l'avènement du corps le fait disparaître". Plus nous idolâtrons le corps, moins nous supportons ses limites, qui nous rappellent trop l'humilité de notre condition. La précarité de la chair laisse place à une volonté de purifier, de rectifier le corps jusqu'à l'abolir en lui substituant une machine, aussi prévisible qu'impersonnelle. |
Hénin Emmanuelle.
Écrire le corps : de l'Antiquité à nos jours.
Citadelles & Mazenod, 2022, 495 p.
Titre : | Écrire le corps : de l'Antiquité à nos jours |
Auteurs : | Emmanuelle Hénin, Auteur ; Emmanuelle Hénin, Éditeur scientifique |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Citadelles & Mazenod, 2022 |
ISBN/ISSN : | 978-2-85088-891-5 |
Format : | 495 p. / ill. en coul. / 35 cm |
Note générale : | Bibliographie p. 491-494. Index |
Langues: | Français |
Descripteurs : | anthologie / corps humain / expression écrite / littérature |
Résumé : |
Consubstantiel à l'existence, le corps l'est aussi à la littérature et à l'art dont il est à la fois émetteur, objet et destinataire. Beau, laid ou insaisissable, le corps n'échappe pas au passage du temps et aux inflexions ou déploiements des émotions. En plus de sa singularité propre, il appartient à un environnement social, politique et historique qui le construit, le façonne, l'élève ou le détruit. "Il n'y a que des corps ... il n'y a pas de corps", écrivait Voltaire. Dans nos sociétés individualistes, le corps est scruté de la médecine au sport, de la mode à la chirurgie esthétique, du body-building au body-art. Il définit l'identité de chacun, tout en constituant un enjeu social et politique majeur. Mais, cet "avènement du corps" se double paradoxalement d'un "adieu au corps", car "l'avènement du corps le fait disparaître". Plus nous idolâtrons le corps, moins nous supportons ses limites, qui nous rappellent trop l'humilité de notre condition. La précarité de la chair laisse place à une volonté de purifier, de rectifier le corps jusqu'à l'abolir en lui substituant une machine, aussi prévisible qu'impersonnelle.
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Note de contenu : | Cette riche anthologie illustrée, au-delà de sa saveur littéraire invite à nous interroger sur notre condition humaine. |
Nature du document : | documentaire |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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82.82 HEN | documentaire | CDI | 037119 | Disponible |