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Guerre en Ukraine : les atouts nordiques de l'OTAN
de Anne-Françoise Hivert, Benoît Vitkine
In Le Monde (Paris. 1944), 24061 (17/05/2022), p.2-4
Le point sur les candidatures de la Suède et de la Finlande à l'entrée dans l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) : la rupture, suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, avec la doctrine des deux pays de non-alignement militaire ; leur entrée dans l'OTAN comme moyen de garantir leur sécurité et de renforcer celle de l'organisation transatlantique ; les atouts militaires et stratégiques des deux pays ; le défi de l'intégration de la Finlande à l'OTAN en raison de la longueur de sa frontière terrestre avec la Russie ; l'importance des troupes mobilisables et du budget finlandais consacré à la défense ; une armée professionnelle suédoise restreinte opérant dans des opérations de maintien de la paix à l'étranger ; suite à l'annexion de la Crimée par la Russie, en 2014, des mesures prises pour renforcer la sécurité de la Suède ; la force des équipements high-tech, dans l'industrie d'armement de la Suède ; le positionnement géostratégique de la Suède ; la création d'une défense nordique. Les réactions de Vladimir Poutine et des médias russes à la future entrée de la Finlande et de la Suède dans l'OTAN. La volonté des membres de l'OTAN d'une adhésion rapide de la Finlande et de la Suède : les raisons d'un positionnement ambigu de la Turquie ; le lancement d'une procédure d'adhésion accélérée ; les critères militaires, politiques et juridiques pour intégrer l'OTAN ; l'assurance de la protection de l'Union européenne le temps de la procédure.
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