Et si les punks avaient gagné ?
de Marion Messina, Myriam Perfetti In Marianne, 1344 (15/12/2022), p. 46-53 "No future" scandaient-ils. Pourtant, leurs idées sont plus présentes que jamais. Loin des clichés, le mouvement punk s'est imposé dans la durée, et a été allègrement récupéré par la logique capitaliste. - Un rapport à la création qui a fait des petits - Une idée anticapitaliste, le diy, reprise par le marché - Une dénonciation du système qui débouche sur l'antispécisme et le véganisme - Un rejet des stéréotypes qui est un sérieux avant-goût du wokisme. Du punk au pouvoir. Jeunes, ils n'avaient pas un sou en poche et se débrouillaient au jour le jour pour subvenir à leurs besoins. Moins jeunes, certains semblent s'être plutôt accommodés de la société à laquelle ils ne présidaient aucun futur. - Virginie Despentes, l'iconoclaste devenue... idole - Matthieu Pigasse, le punkophile devenu... banquier d'affaires - David Lisnard, le punkolâtre devenu... maire de droite. Vestiaire punk : l'épingle de sûreté, le bomber, la crête d'iroquois, le tartan, le godillot, la crasse, la chaîne et le badge. L'esthétique punk, héritée du situationnisme, n'est pas qu'une mode avec ses codes qui continuent d'irriguer, quarante-cinq ans après son éructante explosion, les carnets de tendance des créateurs. La "punk attitude" cherchait à provoquer et à involontairement enlaidir afin d'exprimer une réelle vision politique d'un monde en crise. |
Messina Marion, Perfetti Myriam.
« Et si les punks avaient gagné ? »
in Marianne, 1344 (15/12/2022), p. 46-53.
Titre : | Et si les punks avaient gagné ? (2022) |
Auteurs : | Marion Messina, Auteur ; Myriam Perfetti, Auteur ; Yann Morvan, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Marianne (1344, 15/12/2022) |
Article : | p. 46-53 |
Langues: | Français |
Descripteurs : | anticapitalisme / contestation / France / provocation / punk |
Résumé : |
"No future" scandaient-ils. Pourtant, leurs idées sont plus présentes que jamais. Loin des clichés, le mouvement punk s'est imposé dans la durée, et a été allègrement récupéré par la logique capitaliste.
- Un rapport à la création qui a fait des petits - Une idée anticapitaliste, le diy, reprise par le marché - Une dénonciation du système qui débouche sur l'antispécisme et le véganisme - Un rejet des stéréotypes qui est un sérieux avant-goût du wokisme. Du punk au pouvoir. Jeunes, ils n'avaient pas un sou en poche et se débrouillaient au jour le jour pour subvenir à leurs besoins. Moins jeunes, certains semblent s'être plutôt accommodés de la société à laquelle ils ne présidaient aucun futur. - Virginie Despentes, l'iconoclaste devenue... idole - Matthieu Pigasse, le punkophile devenu... banquier d'affaires - David Lisnard, le punkolâtre devenu... maire de droite. Vestiaire punk : l'épingle de sûreté, le bomber, la crête d'iroquois, le tartan, le godillot, la crasse, la chaîne et le badge. L'esthétique punk, héritée du situationnisme, n'est pas qu'une mode avec ses codes qui continuent d'irriguer, quarante-cinq ans après son éructante explosion, les carnets de tendance des créateurs. La "punk attitude" cherchait à provoquer et à involontairement enlaidir afin d'exprimer une réelle vision politique d'un monde en crise. |
Nature du document : | documentaire |
genre : | Article de périodique |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Archives | périodique | CDI | 037423 | Disponible |