Plus que 500 jours avant les J.O de l'enfer !
de Gérald Andrieu, Emmanuel Lévy In Marianne, 1356 (09/03/2023), p. 8-25 Naïvement, sans doute, on s'attend que les Jeux de Paris, qui débuteront le 26 juillet 2024, soient une grande fête. Mais de grandes galères et déceptions se profilent. Et pas seulement pour les Franciliens. L'ENFER ECONOMIQUE. Pas de ruissellement pour les entreprises françaises. Pour promouvoir les Jeux, les organisateurs promettent de mirifiques retombées économiques. Sur les 2,5 milliards d'euros effectuées par le Comité d'organisation des JO. de 2024, quelle sera réellement la somme empochée par les entreprises ? L'ENFER DES CHANTIERS. Les forçats des J.O. Certes, la France n'est pas le Qatar, mais, depuis 2020, 4 ouvrier ont perdu la vie et une vingtaine d'autres ont été grièvement accidentés sur les chantiers du Grand paris et des JO. Les syndicats pointent des cadences trop soutenues, un trop grand retour à la sous-traitance et des règles de sécurité parfois ignorées. L'ENFER DES TRANSPORTS. Une galère olympique. Le défi est colossal : il va falloir transporter 10 millions de personnes au cours des quinzaines olympique et paralympique sur un réseau vétuste, saturé et où l'on manque déjà de personnel. A seize mois de l'ouverture de l'événement, la situation est jugée "très inquiétante". L'ENFER SECURITAIRE. Menace multiple et cérémonie à haut risque. Au ministère de l'intérieur, on l'admet volontiers : les JO. représentent un défi inédit en matière de sécurité publique et d'organisation. Logement, épreuves "en milieu ouvert", sécurité... les points d'achoppement ne manquent pas. L'ENFER DES EGO. ils jouent gros aux JO. Ces politiques en première ligne : pour eux, il y aura un avant et un après. Franchiront-ils la haie sans encombre ? L'ENFER LOCATIF. Cherche chambres désespérément. L'ENFER ECOLOGIQUE. JO pas bio. L'ENFER COMMUNAUTARISTE. Terrain de jeu pour religieux. L'ENFER DIPLOMATIQUE. La guerre des bannières a commencé. L'ENFER SPORTIF. La France risque-t-elle le ridicule à domicile ? Plombée par un retard à l'allumage et des objectifs initiaux trop nombreux, la préparation sportive des JO de Paris s'est changée en opération sous l'impulsion du patron de l'Agence nationale du sport, Claude Onesta. Entretien. "Après les Jeux, l'Etat pourra réaliser un bilan objectif des retombées". Délégué interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques (Dijop), Michel Cadot défend les intérêts de l'Etat dans l'organisation de l'événement. Maillon central de l'édifice, le préfet le plus capé de France, s'exprime pour la première fois dans un média sur cet épineux dossier. |
Andrieu Gérald, Lévy Emmanuel.
« Plus que 500 jours avant les J.O de l'enfer ! »
in Marianne, 1356 (09/03/2023), p. 8-25.
Titre : | Plus que 500 jours avant les J.O de l'enfer ! (2023) |
Auteurs : | Gérald Andrieu, Auteur ; Emmanuel Lévy, Auteur ; Laurent Valdiguié, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Marianne (1356, 09/03/2023) |
Article : | p. 8-25 |
Langues: | Français |
Descripteurs : | budget / France / jeux olympiques / Paris : France / sécurité nationale / transport / travaux publics |
Résumé : |
Naïvement, sans doute, on s'attend que les Jeux de Paris, qui débuteront le 26 juillet 2024, soient une grande fête. Mais de grandes galères et déceptions se profilent. Et pas seulement pour les Franciliens.
L'ENFER ECONOMIQUE. Pas de ruissellement pour les entreprises françaises. Pour promouvoir les Jeux, les organisateurs promettent de mirifiques retombées économiques. Sur les 2,5 milliards d'euros effectuées par le Comité d'organisation des JO. de 2024, quelle sera réellement la somme empochée par les entreprises ? L'ENFER DES CHANTIERS. Les forçats des J.O. Certes, la France n'est pas le Qatar, mais, depuis 2020, 4 ouvrier ont perdu la vie et une vingtaine d'autres ont été grièvement accidentés sur les chantiers du Grand paris et des JO. Les syndicats pointent des cadences trop soutenues, un trop grand retour à la sous-traitance et des règles de sécurité parfois ignorées. L'ENFER DES TRANSPORTS. Une galère olympique. Le défi est colossal : il va falloir transporter 10 millions de personnes au cours des quinzaines olympique et paralympique sur un réseau vétuste, saturé et où l'on manque déjà de personnel. A seize mois de l'ouverture de l'événement, la situation est jugée "très inquiétante". L'ENFER SECURITAIRE. Menace multiple et cérémonie à haut risque. Au ministère de l'intérieur, on l'admet volontiers : les JO. représentent un défi inédit en matière de sécurité publique et d'organisation. Logement, épreuves "en milieu ouvert", sécurité... les points d'achoppement ne manquent pas. L'ENFER DES EGO. ils jouent gros aux JO. Ces politiques en première ligne : pour eux, il y aura un avant et un après. Franchiront-ils la haie sans encombre ? L'ENFER LOCATIF. Cherche chambres désespérément. L'ENFER ECOLOGIQUE. JO pas bio. L'ENFER COMMUNAUTARISTE. Terrain de jeu pour religieux. L'ENFER DIPLOMATIQUE. La guerre des bannières a commencé. L'ENFER SPORTIF. La France risque-t-elle le ridicule à domicile ? Plombée par un retard à l'allumage et des objectifs initiaux trop nombreux, la préparation sportive des JO de Paris s'est changée en opération sous l'impulsion du patron de l'Agence nationale du sport, Claude Onesta. Entretien. "Après les Jeux, l'Etat pourra réaliser un bilan objectif des retombées". Délégué interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques (Dijop), Michel Cadot défend les intérêts de l'Etat dans l'organisation de l'événement. Maillon central de l'édifice, le préfet le plus capé de France, s'exprime pour la première fois dans un média sur cet épineux dossier. |
Nature du document : | documentaire |
genre : | Article de périodique |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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Archives | périodique | CDI | 037729 | Disponible |