Islamistes puritains : ils veulent rhabiller les femmes pour l'été. Va-t-on les laisser faire ?
de Martine Gozlan, Paul Conge In Marianne, 1376 (27/07/2023), p. 6-17 En plein été, la saison des corps heureux, la frustration et la haine ont encore frappé. l'heure est à la censure dans uen société française qui a mis historiquement la femme au coeur de l'espace public. Réveillons-nous ! A Saint-Denis : les archéologues fouillent... et trouvent des harceleurs. Sur ce chantier situé aux abords de la basilique médiévale, il a suffi que les femmes enfilent une tenue d'été pour subir insultes d'hommes et remontrances de femmes. pendant que la municipalité tempère, la parole des habitants se libère. Sauvagerie. Tabassées pour une tenue. Bien que le mobile reste à préciser, la récente attaque d'une jeune fille à Toulouse fait beaucoup de bruit. Car elle rappelle d'autres cas de femmes ayant subi des violence pour une jupe trop courte ou un simple décolleté. Sur les plages, il est intrdit d'interdire le burkini. La volonté de la mairie de Mandelieu-la-Napoule (Alpes Maritimes) d'interdire le maillot de bain intégral islamique réactive la controverse autour de l'affirmation d'un islam radical dans l'espace public. A Marseille : les "résistantes" du topless. En 2021, l'IFOP révélait des chiffres historiquement bas concernant le topless : à peine 19 % des Françaises le pratiquaient, contre 43 % en 1984. Mais sur les plages de la cité phocéenne, jeunes et moins jeunes continuent de revendiquer le droit de retirer le haut. Sur les réseaux sociaux, le puritanisme américain conquérant. Qu'est-ce qui est décent ? Qu'est-ce qui ne l'est pas ? En matière de censure, des plates-formes américaines font ce qu'elles veulent. Ainsi, un mamelon de femme est jugé plus offensant qu'un pénis... NI muse ni soutif. Jane Birkin, le fantôme de notre liberté. |
Gozlan Martine, Conge Paul.
« Islamistes puritains : ils veulent rhabiller les femmes pour l'été. Va-t-on les laisser faire ? »
in Marianne, 1376 (27/07/2023), p. 6-17.
Titre : | Islamistes puritains : ils veulent rhabiller les femmes pour l'été. Va-t-on les laisser faire ? (2023) |
Auteurs : | Martine Gozlan, Auteur ; Paul Conge, Auteur ; Rachel Binhas, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Marianne (1376, 27/07/2023) |
Article : | p. 6-17 |
Langues: | Français |
Descripteurs : | burkini / censure / droits de la femme / féminisme / femme / France / islam radical / islamiste / puritanisme / tenue vestimentaire / topless / violence |
Résumé : |
En plein été, la saison des corps heureux, la frustration et la haine ont encore frappé. l'heure est à la censure dans uen société française qui a mis historiquement la femme au coeur de l'espace public. Réveillons-nous !
A Saint-Denis : les archéologues fouillent... et trouvent des harceleurs. Sur ce chantier situé aux abords de la basilique médiévale, il a suffi que les femmes enfilent une tenue d'été pour subir insultes d'hommes et remontrances de femmes. pendant que la municipalité tempère, la parole des habitants se libère. Sauvagerie. Tabassées pour une tenue. Bien que le mobile reste à préciser, la récente attaque d'une jeune fille à Toulouse fait beaucoup de bruit. Car elle rappelle d'autres cas de femmes ayant subi des violence pour une jupe trop courte ou un simple décolleté. Sur les plages, il est intrdit d'interdire le burkini. La volonté de la mairie de Mandelieu-la-Napoule (Alpes Maritimes) d'interdire le maillot de bain intégral islamique réactive la controverse autour de l'affirmation d'un islam radical dans l'espace public. A Marseille : les "résistantes" du topless. En 2021, l'IFOP révélait des chiffres historiquement bas concernant le topless : à peine 19 % des Françaises le pratiquaient, contre 43 % en 1984. Mais sur les plages de la cité phocéenne, jeunes et moins jeunes continuent de revendiquer le droit de retirer le haut. Sur les réseaux sociaux, le puritanisme américain conquérant. Qu'est-ce qui est décent ? Qu'est-ce qui ne l'est pas ? En matière de censure, des plates-formes américaines font ce qu'elles veulent. Ainsi, un mamelon de femme est jugé plus offensant qu'un pénis... NI muse ni soutif. Jane Birkin, le fantôme de notre liberté. |
Nature du document : | documentaire |
genre : | Article de périodique |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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Archives | périodique | CDI | 038114 | Disponible |