Emeutes : pourquoi c'est arrivé près de chez vous... Et pourquoi ça pourrait recommencer
de Emilien Hertement, Margot Brunet In Marianne, 1374 (13/07/2023), p. 6-15 Combien de villes ordinairement tranquilles ont été le théâtre de violences durant la semaine qui a suivi la mort de Nahel ? Nous sommes allés au Mans, à Limoges, à Montluçon et à Mons-en-Baroeul. Témoignages. A Mons-en-Baroeul, mairie incendiée, émeutier très équipés. L'hôtel de ville de cette commune proche de Lille a été incendiée lors des émeutes de juin 2023. Si les réseaux sociaux ont probablement amplifié l'attaque, son caractère prémédité laisse les habitants songeurs, tout comme les importants moyens déployés par les casseurs. L'idée pour s'en sortir. Eduquer aux réseaux sociaux. Dimitri, directeur du centre social Imagine à Mons-en-Baroeul. Au Mans, le suivisme d'ados connectés aux réseaux. Le 30 juin, une centaine de personnes encagoulées ont voulu s'attaquer au centre-ville du Mans, dont la périphérie était déjà en proie à des violences inédites. Une semaine plus tard, la préfecture de la Sarthe a retrouvé son calme habituel, mais veut comprendre ce qui a motivé les casseurs. L'idée pour s'en sortir. Périscolaire, logement et lutte contre le trafic. Stéphane le Foll, maire du Mans. A Limoges, les pillards ont dû faire un max de blé" ! Dans la capitale du Limousin, dont le centre-ville a été touché par la casse, les émeutiers semblent plus préoccupés par le business des biens matériels volés que par les revendications politiques. Rencontre avec des habitants qui refusent d'en payer le prix. L'idée pour s'en sortir. Revoir le financement des associations. Yannick Salabert, directeur de la sécurité publique de la Haute-Vienne. A Montluçon, une ville coupée en deux. La cité de l'Allier paie la note du déclin industriel, et la facture se résume à une fracture, autant géographique que sociale. Pendant les émeutes, un élu a même été blessé. L'idée pour s'en sortir. Recréer du lien. Frédéric Laporte, maire de Montluçon. Qui va casquer ? Le coût de la casse. Selon France Assureurs, le montant des sinistres déclarés après les émeutes atteignait, ce mardi 11 juillet 2023, 650 millions d'euros. la facture totale pourrait dépasser le milliard d'euros. Ce fardeau pèsera plus sur certains acteurs que sur d'autres. |
Hertement Emilien, Brunet Margot.
« Emeutes : pourquoi c'est arrivé près de chez vous... Et pourquoi ça pourrait recommencer »
in Marianne, 1374 (13/07/2023), p. 6-15.
Titre : | Emeutes : pourquoi c'est arrivé près de chez vous... Et pourquoi ça pourrait recommencer (2023) |
Auteurs : | Emilien Hertement, Auteur ; Margot Brunet, Auteur ; Rachel Binhas, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Marianne (1374, 13/07/2023) |
Article : | p. 6-15 |
Langues: | Français |
Descripteurs : | casseurs / émeute / France / jeunesse / pillage / réseaux sociaux / revendication sociale / vandalisme / violence urbaine |
Résumé : |
Combien de villes ordinairement tranquilles ont été le théâtre de violences durant la semaine qui a suivi la mort de Nahel ? Nous sommes allés au Mans, à Limoges, à Montluçon et à Mons-en-Baroeul. Témoignages.
A Mons-en-Baroeul, mairie incendiée, émeutier très équipés. L'hôtel de ville de cette commune proche de Lille a été incendiée lors des émeutes de juin 2023. Si les réseaux sociaux ont probablement amplifié l'attaque, son caractère prémédité laisse les habitants songeurs, tout comme les importants moyens déployés par les casseurs. L'idée pour s'en sortir. Eduquer aux réseaux sociaux. Dimitri, directeur du centre social Imagine à Mons-en-Baroeul. Au Mans, le suivisme d'ados connectés aux réseaux. Le 30 juin, une centaine de personnes encagoulées ont voulu s'attaquer au centre-ville du Mans, dont la périphérie était déjà en proie à des violences inédites. Une semaine plus tard, la préfecture de la Sarthe a retrouvé son calme habituel, mais veut comprendre ce qui a motivé les casseurs. L'idée pour s'en sortir. Périscolaire, logement et lutte contre le trafic. Stéphane le Foll, maire du Mans. A Limoges, les pillards ont dû faire un max de blé" ! Dans la capitale du Limousin, dont le centre-ville a été touché par la casse, les émeutiers semblent plus préoccupés par le business des biens matériels volés que par les revendications politiques. Rencontre avec des habitants qui refusent d'en payer le prix. L'idée pour s'en sortir. Revoir le financement des associations. Yannick Salabert, directeur de la sécurité publique de la Haute-Vienne. A Montluçon, une ville coupée en deux. La cité de l'Allier paie la note du déclin industriel, et la facture se résume à une fracture, autant géographique que sociale. Pendant les émeutes, un élu a même été blessé. L'idée pour s'en sortir. Recréer du lien. Frédéric Laporte, maire de Montluçon. Qui va casquer ? Le coût de la casse. Selon France Assureurs, le montant des sinistres déclarés après les émeutes atteignait, ce mardi 11 juillet 2023, 650 millions d'euros. la facture totale pourrait dépasser le milliard d'euros. Ce fardeau pèsera plus sur certains acteurs que sur d'autres. |
Nature du document : | documentaire |
genre : | Article de périodique |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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Archives | périodique | CDI | 038112 | Disponible |