2. Considérations inactuelles
de Friedrich Nietzsche Gallimard, 1992, 204 p. (Folio. Essais. Essais ; 206) «Les hommes sont encore plus paresseux que timorés et ils craignent avant tout les ennuis dont les accableraient une honnêteté et une nudité absolues. Seuls les artistes haïssent cette démarche nonchalante, à pas comptés, dans des manières empruntées et des opinions postiches, et dévoilent le secret, la mauvaise conscience de chacun, le principe que tout homme est le miracle d'une fois ; ils osent nous montrer l'homme tel qu'il est lui-même et tel qu'il est seul dans chaque mouvement de ses muscles, bien plus, qu'il est beau et digne de considération selon la stricte conséquence de son unicité, qu'il est neuf et incroyable comme toutes les oeuvres de la nature et nullement ennuyeux. Si le grand penseur méprise les hommes, c'est leur paresse qu'il méprise, car c'est elle qui leur donne l'allure indifférente des marchandises fabriquées en série, indignes de commerce et d'enseignement. L'homme qui ne veut pas appartenir à la masse n'a qu'à cesser d'être indulgent à son propre égard ; qu'il suive sa conscience qui lui crie : Sois toi-même ! Tu n'es pas tout ce que maintenant tu fais, penses et désires.» |
Nietzsche Friedrich.
2. Considérations inactuelles.
Gallimard, 1992, 204 p.
(Folio. Essais. Essais).
Titre : | Considérations inactuelles |
Partie : | 2 |
Auteurs : | Friedrich Nietzsche, Auteur ; Giorgio Colli, Éditeur scientifique ; Mazzino Montinari, Éditeur scientifique |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Gallimard, 1992 |
Collection : | Folio. Essais, ISSN 0769-6418 |
Sous-collection : | Essais, num. 206 |
ISBN/ISSN : | 978207032724 |
Format : | 204 p. / couv. ill. en coul. / 18 cm |
Langues: | Français |
Langues originales: | Allemand |
Index. décimale : | 193 |
Résumé : | «Les hommes sont encore plus paresseux que timorés et ils craignent avant tout les ennuis dont les accableraient une honnêteté et une nudité absolues. Seuls les artistes haïssent cette démarche nonchalante, à pas comptés, dans des manières empruntées et des opinions postiches, et dévoilent le secret, la mauvaise conscience de chacun, le principe que tout homme est le miracle d'une fois ; ils osent nous montrer l'homme tel qu'il est lui-même et tel qu'il est seul dans chaque mouvement de ses muscles, bien plus, qu'il est beau et digne de considération selon la stricte conséquence de son unicité, qu'il est neuf et incroyable comme toutes les oeuvres de la nature et nullement ennuyeux. Si le grand penseur méprise les hommes, c'est leur paresse qu'il méprise, car c'est elle qui leur donne l'allure indifférente des marchandises fabriquées en série, indignes de commerce et d'enseignement. L'homme qui ne veut pas appartenir à la masse n'a qu'à cesser d'être indulgent à son propre égard ; qu'il suive sa conscience qui lui crie : Sois toi-même ! Tu n'es pas tout ce que maintenant tu fais, penses et désires.» |
Nature du document : | documentaire |
Discipline : | Philosophie |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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1 NIE | documentaire | CDI | 038568 | Disponible |