Les cocus du gouvernement Attal. Prime aux Sarkozystes, entre-soi parisien, santé et éducation au rabais
de Hadrien Mathoux In Marianne, 1401 (18/01/2024), p. 6-15 Sur le papier, le gouvernement rajeunit par l'entremise de Gabriel Attal et se droitise à travers des prises de guerre, comme Rachida Dati et Catherine Vautrin. En réalité, rien ne change. ces pseudo-bouleversements font des déçus parmi les "oubliés" de la Macronie... et surtout parmi les Français. Les sacrifiés de la Macronie. Ces fidèles historiques de la Macronie ont fait les frais du gouvernement Attal. Vieux refrain politique ? A la différence près que, avec Renaissance, on fait encore moins de sentiments que dans l'ancien monde. Le macronisme de gauche, cette arnaque. Si l'aile "progressiste" de la majorité présidentielle est marginalisée par le remaniement, ce n'est pas seulement en raison de la configuration parlementaire, c'est aussi parce que son idéologie la place en rupture avec les aspirations majoritaires dans le pays. EDUCATION. "Je réaffirme l'école comme étant la mère de nos batailles" dixit Gabriel Attal... avec une ministre décriée et un ministère éparpillé ? la nomination d'Amélie Oudéa-Castera, peu expérimentée sur les questions éducatives, à la tête d'un grand ministère incluant l'Education et le sport, en pleine année olympique, suscitait déjà des doutes Rue de Grenelle. Ses propos sur la scolarisation de ses enfants dans le privé n'ont pas arrangé la situation. Représentation. "Renaissance doit devenir le parti le plus décentralisé de l'Histoire" dixit Stéphane Séjourné. Sauf que les macronistes sont tous des happy few parisiens. Le nouveau gouvernement resserré est plus parisien que jamais. Loin de la capitale, certains élus Renaissance déplorent cette mainmise, signe, selon eux, d'une dérive vers la droite. SANTE. "L'hôpital public, un trésor national" dixit Gabriel Attal. Alors, pourquoi pas un vrai ministère ? Quatre ans après le début de la pandémie de Covid, les bonnes intentions paraissent loin. Voilà le secteur de la santé dilué dans un super-ministère du Travail. |
Mathoux Hadrien.
« Les cocus du gouvernement Attal. Prime aux Sarkozystes, entre-soi parisien, santé et éducation au rabais »
in Marianne, 1401 (18/01/2024), p. 6-15.
Titre : | Les cocus du gouvernement Attal. Prime aux Sarkozystes, entre-soi parisien, santé et éducation au rabais (2024) |
Auteurs : | Hadrien Mathoux, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Marianne (1401, 18/01/2024) |
Article : | p. 6-15 |
Langues: | Français |
Descripteurs : | chef de gouvernement / droite : politique / droitisation / éducation nationale / France / gouvernement / macronisme / parti Renaissance / politique sanitaire / remaniement ministériel |
Résumé : |
Sur le papier, le gouvernement rajeunit par l'entremise de Gabriel Attal et se droitise à travers des prises de guerre, comme Rachida Dati et Catherine Vautrin. En réalité, rien ne change. ces pseudo-bouleversements font des déçus parmi les "oubliés" de la Macronie... et surtout parmi les Français.
Les sacrifiés de la Macronie. Ces fidèles historiques de la Macronie ont fait les frais du gouvernement Attal. Vieux refrain politique ? A la différence près que, avec Renaissance, on fait encore moins de sentiments que dans l'ancien monde. Le macronisme de gauche, cette arnaque. Si l'aile "progressiste" de la majorité présidentielle est marginalisée par le remaniement, ce n'est pas seulement en raison de la configuration parlementaire, c'est aussi parce que son idéologie la place en rupture avec les aspirations majoritaires dans le pays. EDUCATION. "Je réaffirme l'école comme étant la mère de nos batailles" dixit Gabriel Attal... avec une ministre décriée et un ministère éparpillé ? la nomination d'Amélie Oudéa-Castera, peu expérimentée sur les questions éducatives, à la tête d'un grand ministère incluant l'Education et le sport, en pleine année olympique, suscitait déjà des doutes Rue de Grenelle. Ses propos sur la scolarisation de ses enfants dans le privé n'ont pas arrangé la situation. Représentation. "Renaissance doit devenir le parti le plus décentralisé de l'Histoire" dixit Stéphane Séjourné. Sauf que les macronistes sont tous des happy few parisiens. Le nouveau gouvernement resserré est plus parisien que jamais. Loin de la capitale, certains élus Renaissance déplorent cette mainmise, signe, selon eux, d'une dérive vers la droite. SANTE. "L'hôpital public, un trésor national" dixit Gabriel Attal. Alors, pourquoi pas un vrai ministère ? Quatre ans après le début de la pandémie de Covid, les bonnes intentions paraissent loin. Voilà le secteur de la santé dilué dans un super-ministère du Travail. |
Nature du document : | documentaire |
genre : | Article de périodique |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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Archives | périodique | CDI | 038816 | Disponible |