4 ans après le confinement : pourquoi les Français vont toujours aussi mal ?
de Margot Brunet, Marie Estelle Pech In Marianne, 1409 (14/03/2024), p. 6-17 Les études, rapports et autres enquêtes alertant sur la dégradation de la santé mentale des Français se succèdent. Et dressent toujours le même constat : les Français souffrent, surtout les plus jeunes. La conséquence, certes, des mesures de distanciation sociale liées à la pandémie, mais surtout de l'état de délabrement de nos hôpitaux et de notre système de prise en charge. "La fragilisation des jeunes pourrait se faire ressentir pendant des décennies". Christophe Tzourio est médecin neurologue et professeur d'épidémiologie à l'université de Bordeaux. Il coordonne depuis plus de dix ans des études sur la santé mentale de la population étudiante. Il nous révèle des chiffres alarmants. Enfants, personnes âgées, précaires, femmes. Si les jeunes adultes présentent les niveaux les plus inquiétants de troubles psychologiques depuis la pandémie, d'autres groupes ont particulièrement souffert de la crise. Et peinent encore à retrouver le moral d'avant le Covid, faute d'accompagnement. "Pour l'hospitaliser, il fallait attendre le drame". La crise de la psychiatrie publique laisse des familles de malades livrées à elles-mêmes, au prix de leur carrière professionnelle et de leur santé. A l'Unafam, les témoignages de ces aidants se multiplient, en particulier depuis l'épidémie de Covid. |
Brunet Margot, Pech Marie Estelle.
« 4 ans après le confinement : pourquoi les Français vont toujours aussi mal ? »
in Marianne, 1409 (14/03/2024), p. 6-17.
Titre : | 4 ans après le confinement : pourquoi les Français vont toujours aussi mal ? (2024) |
Auteurs : | Margot Brunet, Auteur ; Marie Estelle Pech, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Marianne (1409, 14/03/2024) |
Article : | p. 6-17 |
Langues: | Français |
Descripteurs : | confinement / Covid-19 / distanciation sociale / France / jeunesse / pandémie / santé mentale / trouble psychiatrique |
Résumé : |
Les études, rapports et autres enquêtes alertant sur la dégradation de la santé mentale des Français se succèdent. Et dressent toujours le même constat : les Français souffrent, surtout les plus jeunes. La conséquence, certes, des mesures de distanciation sociale liées à la pandémie, mais surtout de l'état de délabrement de nos hôpitaux et de notre système de prise en charge.
"La fragilisation des jeunes pourrait se faire ressentir pendant des décennies". Christophe Tzourio est médecin neurologue et professeur d'épidémiologie à l'université de Bordeaux. Il coordonne depuis plus de dix ans des études sur la santé mentale de la population étudiante. Il nous révèle des chiffres alarmants. Enfants, personnes âgées, précaires, femmes. Si les jeunes adultes présentent les niveaux les plus inquiétants de troubles psychologiques depuis la pandémie, d'autres groupes ont particulièrement souffert de la crise. Et peinent encore à retrouver le moral d'avant le Covid, faute d'accompagnement. "Pour l'hospitaliser, il fallait attendre le drame". La crise de la psychiatrie publique laisse des familles de malades livrées à elles-mêmes, au prix de leur carrière professionnelle et de leur santé. A l'Unafam, les témoignages de ces aidants se multiplient, en particulier depuis l'épidémie de Covid. |
Nature du document : | documentaire |
genre : | Article de périodique |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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Archives | périodique | CDI | 039076 | Disponible |