Rom@
de Stéphane Audeguy Gallimard, 2011, 234 p "Quatre lettres tirées aux loteries de l'histoire : Roma. Et tous ces grands savants qui se penchaient sur moi ; certains me déclarant femelle, comme une louve ou comme une putain, d'autres disant que je devais mon nom au mâle fondateur qui traça mon enceinte. Moi, je ne disais rien, naturellement ; mais je n'en pensais pas moins. Au petit jeu fastidieux de la vérité je leur souhaitais bien sûr tout le plasir du monde, et je ne m'en mêlais pas. Enfin, j'avais vécu, comme toi, mon amour, comme tout le monde : une vie, toute une vie, rien qu'une vie." Pourquoi la ville de Rome ne prendrait-elle pas la parole dans un roman ? Les animaux le font bien dans les fables. Et l'on peut espérer qu'une ville a autant à nous dire que la plupart des hommes. Au reste, on le lasse de tout, y compris d'être éternel. Il arrive que Rome ait des moments d'absence. Il se passe alors des choses étranges : Audrey Hepburn reprend des vacances romaines, Mussolini du service, et des fauves de nouveau bondissent dans l'arène du Colisée. Quand le temps est hors de ses gonds, il ne reste aux hommes comme aux villes qu'à tenter d'en sortir. Cela s'appelle l'amour. |
Audeguy Stéphane.
Rom@.
Gallimard, 2011, 234 p.
Titre : | Rom@ |
Auteurs : | Stéphane Audeguy, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Gallimard, 2011 |
ISBN/ISSN : | 978-2-07-012321-6 |
Format : | 234 p |
Langues: | Français |
Descripteurs : | Rome ancienne |
Mots-clés: | Rome |
Résumé : |
"Quatre lettres tirées aux loteries de l'histoire : Roma. Et tous ces grands savants qui se penchaient sur moi ; certains me déclarant femelle, comme une louve ou comme une putain, d'autres disant que je devais mon nom au mâle fondateur qui traça mon enceinte. Moi, je ne disais rien, naturellement ; mais je n'en pensais pas moins. Au petit jeu fastidieux de la vérité je leur souhaitais bien sûr tout le plasir du monde, et je ne m'en mêlais pas. Enfin, j'avais vécu, comme toi, mon amour, comme tout le monde : une vie, toute une vie, rien qu'une vie."
Pourquoi la ville de Rome ne prendrait-elle pas la parole dans un roman ? Les animaux le font bien dans les fables. Et l'on peut espérer qu'une ville a autant à nous dire que la plupart des hommes. Au reste, on le lasse de tout, y compris d'être éternel. Il arrive que Rome ait des moments d'absence. Il se passe alors des choses étranges : Audrey Hepburn reprend des vacances romaines, Mussolini du service, et des fauves de nouveau bondissent dans l'arène du Colisée. Quand le temps est hors de ses gonds, il ne reste aux hommes comme aux villes qu'à tenter d'en sortir. Cela s'appelle l'amour. |
Nature du document : | fiction |
Niveau : | LYC |
genre : | roman |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
R AUD | fiction | CDI | 013816 | Disponible |