Les Bienveillantes
de Jonathan Littell Gallimard, 2006, 903 p. Dans son roman, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la seconde guerre mondiale du côté des bourreaux., tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait : l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire. "En fait, j'aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n'est pas une obligation. depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n'ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d'écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n'ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien : j'ai fait mon travail, voilà tout ; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j'ai sans doute forcé la limite, mais là je n'étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l'air, le manger, le boire et l'excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif." |
Littell Jonathan.
Les Bienveillantes.
Gallimard, 2006, 903 p.
Titre : | Les Bienveillantes |
Auteurs : | Jonathan Littell, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Gallimard, 2006 |
Format : | 903 p. |
Note générale : |
Sélection Prix Goncourt 2006 |
Langues: | Espagnol |
Résumé : |
Dans son roman, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la seconde guerre mondiale du côté des bourreaux., tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait : l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire. "En fait, j'aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n'est pas une obligation. depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n'ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d'écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n'ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien : j'ai fait mon travail, voilà tout ; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j'ai sans doute forcé la limite, mais là je n'étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l'air, le manger, le boire et l'excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif." |
Nature du document : | fiction |
genre : | roman |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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R LIT | fiction | CDI | 009515 | Disponible |